Nom: | aimer a perdre la raison jean ferrat |
Format: | Fichier D'archive |
Système d'exploitation: | Windows, Mac, Android, iOS |
Licence: | Usage Personnel Seulement |
Taille: | 13.74 MBytes |
Au printemps ou en automne. Aimer à perdre la raison Aimer à n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaître de saisons Que par la douleur du partir Aimer à perdre la raison Ah c'est toujours toi que l'on blesse C'est toujours ton miroir brisé Mon pauvre bonheur, ma faiblesse Toi qu'on insulte et qu'on délaisse Dans toute chair martyrisée Aimer à perdre la raison Aimer à n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaître de saisons Que par la douleur du partir Aimer à perdre la raison La faim, la fatigue et le froid Toutes les misères du monde C'est par mon amour que j'y crois En elle je porte ma croix Et de leurs nuits ma nuit se fonde Aimer à perdre la raison Aimer à n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaître de saisons Que par la douleur du partir Aimer à perdre la raison. Qui me retiennent et me repoussent. Qui sait si vous les entendez,. Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre. Nus et maigres tremblants, dans ces wagons plombés.
Aimer à perdre la raison. Et ne connaître de saison. Que par la douleur du partir. Mon pauvre bonheur ma faiblesse. Dans toute chair martyrisée. La faim la fatigue et le froid.
Toutes les misères du monde. En elle je porte ma croix. Et de leurs nuits ma nuit se fonde. Come une étoffe déchirée. On vit ensemble séparés. Dans mes bras je te tiens absente.
Aimer À Perdre La Raison
Et la blessure de durer. Quand le ciel nous est mesuré. Cette existence est un adieu. Que pour la lumière qui baisse. Chausser des bottes de sept lieux. En se disant que rien ne presse. Si je craignais que me surprenne.
La nuit sur ma gorge qui met.

Ses doigts gantés de souveraine. Lorsque les choses plus ne sont. Un écho de musique morte. Demeure la douleur du son.

Mon ciel des étoiles sans nombre. Ma barque au loin douce à ramer. Heureux celui qui devient sourd. Ses yeux sur toi seule fermés. Hormis le souvenir des roses. A jamais de toi parfumées.
Aimer à perdre la raison (traduction en anglais)
Celui qui meurt même à douleur. A qui sans toi le monde est leurre. Mon enfant dit-il ma chère âme. Le temps de te connaître ô femme.
Au feu dont je suis consumé. Le nom qui ressemble à la braise. A la bouche rouge à la fraise. A jamais dans ses dents formée. Ainsi la vie ainsi le rêve. Et soit sur la place de grêve. Ou dans le lit accoutumé. Entre la ronde et le voyage. Criez à qui vous veut blâmer. J'en ai tant vu qui s'en allèrent. Ils ne demandaient que du feu.
Ils se contentaient de si peu. Ils avaient si peu de colère. J'entends leurs pas, j'entends leurs voix. Qui disent des choses banales. Comme on en lit sur le journal. Comme on en dit le soir chez soi. Ce qu'on fait de vous, hommes, femmes.
Paupières tendrestoutes usées. Et vos apparences brisées.
Vous regardez ma rache lame. Les choses vont comme elles vont. De temps en temps, la terre tremble. Le malheur au malheur ressemble. Il est profond, profond, profond. Vous voudriez au ciel bleu croire. Je le connais ce sentiment. J'y crois aussi, jeah, par moments. Comme l'alouette au miroir. J'y crois parfois, je vous l'avoue. A n'en pas croire mes oreilles.
Perdrf, je suis bien votre pareil. Ah, je suis bien pareil à vous. A vous comme les grains de sable. Comme le sang toujours versé. Comme les doigts toujours blessés. Ah je suis bien votre semblable.
Aimer À Perdre La Raison - Jean Ferrat | Parole de Chanson NET
J'aurais tant voulu vous aider. Vous qui semblez autre moi-même. Mais les mots qu'au vent noir je sème. Qui sait si vous les entendez. Tout se perd et rien ne vous touche. Ni mes paroles, ni mes mains. Et vous passez votre chemin. Sans savoir ce que dit ma bouche. Votre enfer est pourtant le mien. Nous vivons sous le même règne. Et lorsque vous saignez, je saigne. Et je meurs dans vos mêmes liens. Quelle heure est-il, quel temps fait-il? J'aurais tant aimé cependant.
Gagner pour vous, pour moi perdant. Avoir été peut-être utile. C'est un rêve modeste et fou. Il aurait mieux valu le taire. Vous me mettrez avec en terre. Comme une étoile au fond d'un trou. Pour ce rien cet impondérable. Au premier regard échangé. Pour cet instant de trouble étrange. Où on entend rire les anges. Avant même de se toucher. Ce châle quittant vos épaules.
Je vous aime, je vous aime. Pour la lampe déjà éteinte.
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